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Ingénieur AgroParisTech, Anne-Cécile est titulaire d’un doctorat en Écologie Marine. Elle analyse et interprète des données de nature océanographique ou biologique, pour un client du Groupe EOLEN, expert dans l’application des technologies de localisation satellite.

 

« Je suis partie en expédition en Antarctique comme volontaire pour un programme de suivi de l’Océan Austral, le programme franco-australien SURVOSTRAL. Ce programme enregistre depuis plus de 20 ans des mesures de température et de salinité pour étudier les masses d’eau entre la Tasmanie et la Terre Adélie. À bord de l’Astrolabe, le navire ravitailleur des bases Antarctiques françaises, nous étions deux volontaires pour effectuer toutes les heures des mesures de température le long de la colonne d’eau et faire des prélèvements d’eau pour des analyses de salinité. Les 20 ans de données du programme SURVOSTRAL constituent une base de données unique pour l’étude à fine échelle des masses d’eau et de leur réchauffement dans cette zone de l’océan.

 

Participer à cette expédition était une opportunité unique qui me tenait à cœur depuis un précédent projet sur les polynies, des zones d’eau libre dans la banquise Antarctique. En 2011-2012, je travaillais en effet au LOCEAN, un laboratoire de recherche en océanographie, sur un projet utilisant les données satellitaires de glace pour l’étude de la formation des polynies côtières en Terre Adélie. En hiver, ces zones d’eau libre sont très importantes non seulement d’un point de vue biologique (les animaux marins viennent y respirer et s’y alimenter) mais également d’un point de vue océanographique pour la formation de glace de mer et d’eau dense.

 

Pour ces projets de recherche très inter-disciplinaires, j’ai la chance de collaborer au quotidien avec des scientifiques d’autres formations que la mienne (mathématiciens, physiciens...). C’est ce qui rend ce métier passionnant : les différents projets sont de véritables travaux d'équipe. Chacun d'entre nous apporte les compétences de sa spécialité et obtient ainsi une partie des résultats. L’ensemble des résultats mis bout à bout est à l'origine de publications scientifiques et de rapports officiels qui peuvent être utilisés dans le cadre de décisions politiques.

 

La richesse humaine et scientifique de ce métier m’a conquise. Chaque projet me permet d’apprendre de nouvelles choses aussi bien sur les écosystèmes étudiés que sur les méthodologies développées pour ces études. »

Le métier d'Ingénieur Docteur en Écologie Marine

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