top of page

LA PREPARATION DE LA MISSION

© IPEV

Dans les laboratoires de recherche où j’ai travaillé précédemment, j’ai eu l’occasion de côtoyer de nombreux scientifiques qui avaient participé à des expéditions en Antarctique et dans les iles Subantarctiques. Pendant ma thèse, j’avais également eu l’occasion d’aller dans les districts subantarctiques des TAAF (Crozet, Kerguelen et St-Paul-Amsterdam). J’avais ainsi envie depuis quelques années de repartir dans les TAAF et de découvrir le district Antarctique. En mai 2013, j’ai envoyé ma candidature à Rosemary Morrow, en charge du programme SURVOSTRAL. Travaillant dans un laboratoire de recherche à Toulouse, nous avons eu l’occasion de nous rencontrer à plusieurs reprises. Elle m’a finalement appris que ma candidature était retenue.

 

J’ai donc fait part à mon manager du Groupe EOLEN que je souhaitais participer à cette expédition. Immédiatement EOLEN m’a soutenue et encouragée dans mon projet. J’ai ensuite contacté et négocié, avec le soutien du Groupe EOLEN, les termes de mon expédition en Antarctique (pour plus d’un mois) avec le client pour lequel je travaille. Pour la mise en place de cette mission, j’ai également été amenée à travailler en étroite collaboration avec les services communication de l’IPEV et du Groupe EOLEN.

 

Plusieurs personnes dans mon entourage ont déjà participé à de telles expéditions ainsi j’ai pu longuement discuter des conditions de ce voyage atypique. Ce soutien m’a été vraiment nécessaire pour regagner en motivation pendant les moments parfois difficiles de la préparation de mission et j’ai finalement préparé ma valise avant de m’envoler vers le sud : destination l’Antarctique !

LE VOYAGE DEPUIS PARIS JUSQU'A HOBART

© IPEV

29 novembre 2013 

 

L’aventure commence !

Départ de Roissy Charles de Gaulle pour Hobart, le 1er décembre après trois correspondances nous sommes arrivés – au bout de 38 heures …-
à Hobart en Tasmanie. J’ai voyagé avec le personnel de l’IPEV et le chef mécanicien de l’Astrolabe. Nous en avons profité pour partager nos expériences à bord de l’Astrolabe ou du Marion Dufresne (l’autre navire mythique des TAAF et de l’IPEV qui ravitaille les bases subantarctiques françaises : Crozet, Kerguelen et St Paul-Amsterdam).

 

2 décembre 2013 

 

Nous entrons dans la réelle préparation des expériences à mener sur l’Astrolabe. Le premier arrêt est au CSIRO (Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation) de Hobart avec Alan Poole et Ann Thresher pour découvrir le matériel des manipulations XBT (eXpandable BathyThermograph, capteurs de température lancés depuis le bord du navire) et de lancement des flotteurs Argo (instruments sous-marin autonomes qui mesurent la température et la salinité au cœur des océans). Ensuite, nous avons visité le bateau et rencontré l’équipage
(12 marins français, ukrainiens, indonésiens et papous).

Après avoir pris nos marques nous avons effectué les derniers préparatifs avant le départ : vérifié le matériel, visité les soutes, fait le comptage des stocks, etc.

bottom of page